5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 18:29

Sur son blog « Au fil du Bosphore », le correspondant du Monde en Turquie consacre une enquête approfondie sur les lourdes menaces qui pèsent sur la liberté de recherche en Turquie. Le procès-monstre de Silivri pousse jusqu’à la caricature cet acharnement de l’Etat et du gouvernement à briser cette liberté.  

 

« Le procès de l'Union des Communautés du Kurdistan (KCK) se poursuit jusqu'au 13 juillet. Intéressons nous aujourd'hui à l'un des aspects de ce procès-monstre pour lequel comparaissent 205 personnes: la liberté de recherche ». Lire la suite sur http://istanbul.blog.lemonde.fr/2012/07/05/proces-du-kck-la-liberte-de-recherche-menacee-3/

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 12:58

La presse internationale rapporte la situation des libertés académiques en Turquie et la mobilisation des chercheurs en faveur de leurs collègues persécutés, dans le contexte du procès monstre de Silivri.

 

La grande revue scientifique Nature a publié un article du Dr. Alison Abbott :

http://www.nature.com/news/turkey-cracks-down-on-academic-freedom-1.10942

 

Le quotidien Le Monde vient il y a une heure de publier un appel lancé par le GIT France et signé de nombreux membres :

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/07/04/le-grand-enfermement-des-libertes-en-turquie_1728821_3232.html

 

Le site indépendant d’informations Bianet a rapporté aussi sur le procès de Silivri :

http://www.bianet.org/bianet/ifade-ozgurlugu/139462-avukatlar-durusmayi-terketti

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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 01:37
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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 00:56

40 membres du GIT Turquie se sont déplacés le  lundi 2 Juillet 2012 à Silivri, pour suivre le procès « KCK Istanbul » dans lequel Busra Ersanli, Ragip Zarakolu, Ayse Berktay et de nombreux étudiants sont jugés parmi les 205 accusés (dont 140 en détention). L’accès à l’énorme complexe judiciaire et pénitentiaire de Silivri, « centre d’exécution des peines » dans sa traduction littérale, était en soi une épreuve : à environ 70 km d’Istanbul, ce complexe se trouve au milieu de vastes champs, et les quelques routes qui y mènent étant barrées par les gendarmes, il a fallu marcher 1 à 2 kilomètres pour atteindre l’entrée du tribunal, après un trajet de 2h en car (voir photos 1 et 2). Le cortège du GIT était parmi les rares groupes présents sur place, de nombreux cars affrétés par le BDP [parti pro-kurde légal] ayant été bloqués par la police avant même leur départ d’Istanbul.

GIT-2-JUILLET-2012-SUR-LA-ROUTE.jpg

GIT-2-JUILLET-2012-CENTRE-DE-DETENTION.jpg

             

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En dépit de ces mesures policières, des centaines de personnes s’étaient réunis devant le tribunal pour afficher leur soutien, mais il leur était impossible d’accéder à la salle d’audience (remplie par les proches des accusés, les avocats et les journalistes). Le GIT avait averti les correspondants de la presse internationale – un petit nombre d’entre eux était présent sur place, dont Guillaume Perrier du journal Le Monde. Un incident grave est à signaler concernant le véhicule ayant convoyé certains correspondants internationaux et les membres de l’IPA (International Publishers Association), du PEN, et de l’Association des éditeurs turcs (TYB) : curieusement, sous le regard pourtant omniprésent des gendarmes, ce véhicule a été cambriolé, leurs dossiers concernant le procès ainsi que leurs ordinateurs portables volés. 

            Arrivés sur place vers midi, seuls quelques membres du GIT ont pu entrer dans la salle d’audience, tandis que les autres se réunissaient derrière la banderole du GIT sur laquelle on pouvait lire « Liberté à la pensée, à l’université et aux Busra » (faisant allusion à la fois au professeur Büşra Ersanlı et à Büşra Beste Onder, étudiante de 22 ans en détention jugée dans le même procès). Le GIT faisait partie des trois groupes qui ont fait une déclaration à la presse, avec le Syndicat de l’éducation supérieure (Eğitim-Sen) et le parti BDP. Le professeur Füsun Üstel est intervenue brièvement pour souligner  l’engagement permanent du GIT en faveur des libertés de la recherche et d’enseignement en Turquie, faisant appel pour la libération immédiate de Büşra Ersanlı et d’autres collègues emprisonnés.

 

GIT-2-JUILLET-2012-BANDEROLE-TB-B.jpg

La présence du GIT sur place a favorisé les rencontres entre plusieurs groupes et personnalités qui étaient venus apporter leur soutien : étudiants, universitaires, éditeurs (dont Ragıp Zarakolu qui salue l’ensemble du GIT), représentants du mouvement civil kurde, journalistes. Ainsi, alors que dans la salle d’audience, les demandes de la plupart des détenus pour plaider dans leur langue maternelle kurde étaient rejetées, à l’extérieur, divers acteurs de la société civile avaient réussi à se parler et à afficher leur engagement commun : la liberté d’expression et de recherche, quelque soit sa langue. Le procès, qui semble à présent être bloqué par cette question de la langue de défense, durera une dizaine de jours – nous continuerons de mettre à jour les informations. 

 

A l’intérieur du tribunal, les juges ne semblaient pas très sûrs d’eux, rapporte un observateur, vu la mise-en-scène montée de toute pièce concernant l'acte d'accusation qui voit derrière chaque intellectuel, écrivain, éditeur, journaliste et universitaire un soit-disant « terroriste » (en vertu de la loi anti-terreur). Ragıp Zarakolu, lors de sa conférence de presse improvisée devant le tribunal, a assimilé les prisons en Turquie, celles en activité comme celles dont la construction bat son plein, de « Goulag turc ». « Un cancer ronge ce pays avec ce procès KCK », a-t-il encore déclaré. Et il a ajouté que la liberté d'expression est gravement menacée dans ce pays, comme à l'époque de 12 septembre 1980, date à laquelle le pays a connu le plus grave coup d'Etat qui a précipité la Turquie dans la dictature militaire.

 

Le correspondant du Monde à Silivri, Guillaume Perrier, observe la tension créée par la présence disproportionnée des forces de l’ordre (Blog « Au fil du Bosphore », http://istanbul.blog.lemonde.fr/ ).

A l'extérieur, l'organisation du rassemblement est assurée par le service d'ordre du BDP. Les drapeaux et les banderoles ont pu entrer jusque là après d'âpres négociations avec les gendarmes. Les "Mères pour la Paix", ces femmes kurdes, mères de victimes de la guerre qui sont régulièrement en première ligne des manifestations, sont venues dans leur habit traditionnel, coiffées du voile blanc bordé de dentelles qu'on porte dans les villages du "Sud Est" de la Turquie, la tête cerclée d'un bandeau aux couleurs kurdes: rouge, jaune et vert. Si le regroupement est d'abord autorisé, très vite, la tension est palpable. Deux bataillons de policiers anti émeutes arrivent, en rangs serrés et encerclent les manifestants. Les policiers frappent en rythme leur matraque contre les coques de protection qu'ils portent sur les jambes. L'officier donne l'ordre de mettre les masques à gaz sur le nez. Chacun se prépare alors à se faire arroser de gaz lacrymogène, comme c'est souvent le cas au cours des manifestations de Kurdes. Le face à face dure ainsi une demi-heure. Puis les masques se relèvent.

 

GIT-2-JUILLET-2012-MERE-DE-MAI.jpg 

A Silivri, Istanbul, 2 Juillet 2012.

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 00:09

Le site indépendant d’information Bianet a publié son premier article sur le procès monstre de Silivri, ainsi qu’une photographie montrant la délégation du GIT Turquie.  

 GIT-Turkiye-2-juillet-2012-Bianet.jpg

 

Etienne Copeaux, du GIT France, a assuré la traduction de l’article :

 

« Le procès dit « KCK » a commencé aujourd'hui [lundi 2 juillet] au tribunal de Silivri. Parmi les prévenus figurent la professeure Büsra Ersanlı, enseignante à l'Université de Marmara, accusée de direction d'une « organisation » [illégale], et Ragıp Zarakolu, accusé d'avoir aidé et hébergé des membres d' « organisations ».

 

Le procureur spécial Adnan Çimen a réuni d'autres affaires avec celle qui est exposée dans l'acte d'accusation qu'il a préparé, portant le nombre des accusés à 205. Parmi les nouveaux cas figure celui de la traductrice Ayse Berktay, accusée elle aussi d'être membre d'une « organisation ». Lire la suite sur http://www.susam-sokak.fr/article-premier-jour-du-proces-de-silivri-les-avocats-ont-quitte-l-audience-107704783.html

 

Demain (mardi 3 juillet) commencera la lecture de l'acte d'accusation de 2 400 pages.

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 23:20

Le procès de Silivri s'ouvre demain. 193 accusés dont Büsra Ersanlı et Ragıp Zarakolu. Sur fond de répression, et dernièrement de rafles dans les milieux syndicaux.

C'est toujours le modèle turc, sur le blog d’Etienne Copeaux : http://0z.fr/H8VFZ

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 00:06

Attirer l’attention internationale sur les violations en chaîne des droits civiques et la banalisation de l’arbitraire judiciaire d’un pays passe souvent par le moment des procès comme celui qui va se tenir mardi 2 juillet à Silivri, à 100 kilomètres d’Istanbul, où débuteront les audiences du procès d’intellectuels démocrates accusés d’ « appartenance à un groupe terroriste » ou de « complicité ». C’est le cas notamment de l’éditeur Ragıp Zarakolu et de la professeure de l’université de Marmara Büşra Ersanlı, passibles respectivement de 7,5 à 15 ans de prison et de 15 à 22,5 ans. Des membres du GIT présents sur place suivront le procès et nous informeront. Nous les remercions pour leur action.

Dans ces procès anti-kurdes (dit « KCK »), la justice est instrumentalisée pour briser l’opposition intellectuelle et politique à un Etat et à un gouvernement qui placent aujourd’hui la Turquie dans un état proche de la tyrannie. D’autres opposants sont pourchassés et frappés dans le cadre d’un autre procès-monstre (dit « Ergenekon »). Une chose est sûre, le système judiciaire turc mettra des années à se remettre des conséquences de cette fonction de justice d’Etat et de tribunal idéologique qui lui est imposée et qu’il adopte sans états d’âme. Il suffit de se reporter à l’acte d’accusation dressé contre Büşra Ersanlı pour comprendre l’étendue de la manipulation.

Si de tel procès permettent de frapper les opposants et d’accroître la peur sur toute une société, ils courent le risque néanmoins de révéler davantage les pratiques d’arbitraire judiciaire et d’amener la condamnation, sur la scène internationale pour commencer, d’un Etat qui se livre à cette terreur légale et si peu juridique. Encore faut-il que des journaux et des journalistes rapportent ces faits et bien d’autres. Guillaume Perrier, correspondant du Monde en Turquie, suit cette actualité avec précision et compétence, dans des contextes où chaque article est toujours scruté par un gouvernement attaché à son image international.

Il a publié dans la version papier du journal un article sur l’arrestation d’une jeune étudiante pour des faits qui sont ceux de la vie normale. Sauf qu’en Turquie ces faits peuvent mener en prison. Sauf qu’elle est française et que son sort peut intéresser un lectorat français. Publié le 27 juin, l’article de Guillaume Perrier est disponible sur son blog (http://istanbul.blog.lemonde.fr/2012/06/28/liberez-sevil/), et maintenant plus bas sur cette page.  

Le Monde a pris très au sérieux cette affaire en consacrant, cet après-midi, son éditorial de une à cette affaire emblématique. « Quel crime a commis Sevil Sevimli, M. Erdogan ? » s’interroge la rédaction. On ne peut que la féliciter. A la fois parce que l'éditorial dit exactement ce qu’il faut penser de cette affaire d’arbitraire judiciaire qui est le quotidien des jeunes de Turquie, surtout s’ils sont kurdes, alévis, étudiants ou étudiantes. Et aussi parce que Le Monde rappelle qu’en face de cette criminalisation de la société tout entière, on se doit de réagir et particulièrement quand l’histoire devient une pédagogie de la Turquie d’aujourd’hui. « L'histoire de Sevil, étudiante française de 20 ans, prise au piège de la machine judiciaire turque, ou plutôt de la machine à injustices, attire aujourd'hui l'attention car elle a la nationalité française. Mais combien d'autres comme elles, croupissent en prison ? », commente Guillaume Perrier. L’éditorial s’achève sur une même mise au point et souligne les implications diplomatiques d’une telle affaire. .

« Son cas, malheureusement, n'est pas isolé. Plus de 600 étudiants turcs sont emprisonnés depuis 2010, selon des organisations étudiantes, et un millier de lycéens ont été arrêtés ces derniers mois, considérés comme trop proches des milieux de gauche. Quelque 70 journalistes, dont une bonne partie travaillaient pour des médias kurdes, sont également en détention. Le durcissement de la répression dans le pays du premier ministre Recep Tayyip Erdogan fait craindre à de nombreux observateurs le retour des vieux démons de la Turquie, au moment où ce pays, dynamisé par une forte croissance économique, revendique le statut de puissance régionale.

L'arrivée à l'Elysée d'un président français moins hostile à l'adhésion de la Turquie à l'UE et un premier contact plus détendu entre M. Hollande et M. Erdogan à Chicago pouvaient laisser espérer un nouveau départ dans les relations franco-turques. Il serait éminemment regrettable que le maintien en détention de Sevil Sevimli gâche cette perspective. »

 

Ajoutons que la sociologue Pınar Selek, elle aussi victime d’un acharnement judiciaire (et médiatique puisque l’essentiel des moyens d’information est sous contrôle du gouvernement) est à nouveau en danger. Voir le nouveau site qui lui est consacré : http://pinar-selek-en-danger.blogspot.fr/

 

*

 

"Le désarroi de la famille de Sevil, étudiante lyonnaise détenue pour terrorisme en Turquie 

 

Le Monde (France) mercredi 27 juin 2012

 
Guillaume Perrier (avec Richard Schittly, à Lyon)

  
Sevim Sevimli est désemparée. Mercredi 20 juin, c’était la sixième fois qu’elle rendait visite à sa fille, maintenue en détention provisoire à la prison d’Eskisehir (nord-ouest de la Turquie) depuis bientôt un mois et demi. ” Chaque matin, je me réveille et je vis un cauchemar “, soupire cette mère de famille, venue cette fois en Turquie avec ses deux autres enfants, âgés de 14 et 2 ans. ” Maintenant j’attends, je suis décidée à rester ici jusqu’à ce qu’elle soit libérée. Je ne quitterai pas la Turquie sans ma fille. “

 
Les semaines passent et la situation de Sevil, une jeune étudiante lyonnaise de 20 ans, tarde à s’éclaircir. Arrêtée le 9 mai à l’aube par la police antiterroriste turque, dans la ville universitaire d’Eskisehir, la jeune femme est accusée de ” collusion avec une organisation terroriste “. Elle risque jusqu’à douze ans de prison.


Au cours de ses interrogatoires, elle s’est vue accusée d’avoir participé au défilé du 1er mai, pourtant légal, à Istanbul, d’avoir assisté, parmi 300 000 personnes, à un concert de Yorum, un groupe populaire et politiquement engagé à gauche. On lui reproche également d’avoir collé une affiche réclamant la gratuité de l’enseignement et d’avoir participé à des pique-niques organisés par une association étudiante. Suffisant pour être accusée de collusion avec le Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple révolutionnaire (DHKP-C), une organisation illégale d’extrême gauche, en sommeil depuis une dizaine d’années mais qui reste placée sur sa liste noire par l’Union européenne.

 
Etudiante à l’université Lyon-II en information et communication, Sevil Sevimli était partie en Turquie dans le cadre du programme d’échange européen Erasmus. ” Elle est née en France, elle est française. Nous venions très rarement en Turquie. Elle venait pour étudier et pour mieux connaître notre pays. Nous avions un peu peur, mais nous ne voulions pas nous y opposer “, raconte sa mère. La famille, des Kurdes de confession alévie, venus de la région d’Elbistan, dans le sud-est de la Turquie, s’est établie près de Lyon – le père, artisan y est installé depuis 1984. Avide de lecture, curieuse de tout selon ses proches, Sevil rêve de devenir journaliste, ” reporter de guerre “, précise sa petite soeur.

Dossier inaccessible
 
Dans l’attente qu’une date soit fixée par la justice pour le procès, qui se tiendra à Ankara, les faits reprochés à la jeune femme, ainsi qu’à cinq autres étudiantes de son campus, demeurent totalement absurdes pour les parents, peu au fait des pratiques judiciaires turques. Le dossier est inaccessible, même pour les avocats, comme pour toutes les affaires de ” terrorisme “. L’ambassade de France à Ankara n’a pu obtenir aucune précision. Binationale, Sevil est considérée comme turque en Turquie. Même les lettres de ses proches, en français, lui sont refusées par les autorités pénitentiaires. ” Sevil n’est pas une militante de la première heure. En France, elle n’a jamais participé à des mouvements étudiants. Elle n’a même pas mis les pieds place Bellecour – lors des émeutes d’octobre 2010 à Lyon – . Je suis sûre qu’elle n’a rien fait d’illégal “, témoigne Sinem Elmas, 22 ans, étudiante à Saint-Etienne, et qui coordonne le comité de soutien en France.
 
Cette affaire a mobilisé la communauté franco-turque et plus particulièrement les milieux de la gauche alévie, une branche minoritaire de l’islam très présente en Turquie. Dimanche 17 juin, environ 350 personnes ont manifesté à Lyon, pour réclamer la libération de Sevil. En tête d’un cortège, son père, Erdogan Sevimli, brandissait le portrait de sa fille, tandis que sa mère portait un tee-shirt blanc floqué de son portrait.

Mais le cas de Sevil est loin d’être isolé en Turquie. Plus de 600 étudiants et un millier de lycéens ont été arrêtés ces derniers mois pour leur proximité avec les milieux de gauche. Des centaines d’autres ont fait l’objet d’enquêtes ou d’exclusions pour leurs idées politiques supposées."

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 09:43

Conformément aux principes du GIT Initiative, le GIT France s'applique à défendre la liberté de recherche et d'enseignement en Turquie. Il ne soutient ni ne participe à aucune opération financière de défense de prévenu (e) s devant la justice turque.  

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 23:50

 

 

Journée d’étude du GIT – Groupe international de travail « Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie »

 

Répression en Turquie et travail des chercheurs

 

22 juin, 9h-13h30

 

Amphithéâtre de l’EHESS, 105 bd Raspail

 

 

Ouverture : Yves Deloye et Cengiz Cagla (GIT initiative)

 

I. La répression judiciaire et intellectuelle en Turquie

 

Ali Kazancigil (revue Anatoli CNRS). « Idéologie et pratiques de la négation d’Etat »

 

Alican Tayla (IRIS). « Bilan de la répression judiciaire en Turquie »

 

Ferhat Taylan (Université de Bordeaux) et Emine Sarikartal (Université de Paris-Ouest). « Du procès Ergenekon au procès KCK: continuités des dispositifs juridico-médiatiques »

 

Salih Akin (Université de Rouen). « La reconstruction de la réalité kurde dans le discours scientifique turc, de 1930 à 1990 »

 

 

II. Quel soutien aux chercheurs de Turquie ?

 

Hamit Bozarslan (EHESS). « Après Belge, quel avenir pour l'édition indépendante en Turquie ? »

 

Vincent Duclert (EHESS). « Historicité de l’engagement contre les législations anti-terreur. Le cas des intellectuels confrontés aux “lois scélérates” en France à la fin du XIXe siècle »

 

Claire Mouradian (CNRS). « Le rôle des soutiens internationaux. L’expérience de la défense des dissidents russes » 

Débat.

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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 09:44

 

Communiqué du GIT Initiative, 20 Mai 2012

La Professeure de l’université de Marmara (Istanbul) Büşra Ersanlı est en détention préventive depuis 200 jours !

En vertu de ses droits fondamentaux de citoyenne, de ses compétences scientifiques et de sa haute réputation universitaire, Büşra Ersanlı s’est impliquée de manière pacifique et intellectuelle dans la résolution du problème kurde, l’un des problèmes les plus cruciaux de la Turquie. Son arrestation et sa mise en détention dans l’attente de son procès pour « responsabilité d’une organisation terroriste » menacent gravement les libertés publiques et académiques en Turquie.

Nous dénonçons cette politique qui légitime le recours à la force arbitraire et à la violence d’Etat contre des personnalités comme Büşra Ersanlı et qui assimile des engagements civiques et des recherches scientifiques à du soutien au terrorisme.

Nous, chercheurs, universitaires, étudiants, éditeurs, traducteurs, allons poursuivre notre combat international pour la liberté de la professeure Büşra Ersanlı et pour la défense des libertés politiques et académiques en Turquie.

 

Groupe International de Travail « Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie » fondé le 21 novembre 2011 à Paris (site international www.gitinitiative.com, branche française www.gitfrance.fr )

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Site De Git France (Groupe International De Travail)

L'initiative GIT

GIT France est la branche française du

Groupe de travail international (GIT)

« Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie », une initiative internationale d’universitaires, de chercheurs, d’étudiants, de traducteurs et d’éditeurs née à Paris le 21 novembre 2011

 

sites d’nformations globales :

www.gitiniative.com

http://www.facebook.com/pages/GIT-Initiative/288505904533560?ref=ts

   

Branches du GIT dans de nombreux pays :

Branche en France : www.gitfrance.fr

Branche en Amérique du Nord : http://gitamerica.blogspot.com/

 

Branche au Royaume-Uni : Dr. Cengiz Gunes (cgunes07@gmail.com); Dr. Derya Bayir (deryabayir@gmail.com); Dr. Prakash Shah ( prakash.shah@qmul.ac.uk); Dr. Kerem Oktem (kerem.oktem@sant.ac..uk)

 

Branche en Suisse :

info@sfst.ch 

 

Branche en Turquie :  http://gitturkiye.com/  

Dr. Zeynep Gambetti (zgambetti@gmail.com) ; Dr. Nesrin Uçarlar (nesrinucarlar@gmail.com)

 

Branche en Allemagne : http://gitgermany.wordpress.com/

gitgermany@yahoo.de

 

Branche en Grèce : Vasiliki Petsa ()

 

Branche en Italie : http://gititalia.wordpress.com/

Recherche

Pour suivre l'actualité des libertés en Turquie

http://www.susam-sokak.fr/ (Blog d'Etienne Copeaux, historien de la Turquie)

http://istanbul.blog.lemonde.fr/ (Blog de Guillaume Perrier, correspondant du Monde en Turquie)

http://turquieeuropeenne.eu/ (site d'actualité et de traductions d'articles)

https://akgonul.wordpress.com/2011/12/ (Blog de Samim Agkönül, historien et politiste)

http://www.imprescriptible.fr/  (sur le génocide arménien)

(liste non exhaustive)

GITinitiative

 

 

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