Dimanche 15 janvier 2012 7 15 /01 /Jan /2012 21:25

La Déclaration inaugurale du 21 novembre 2011 (www.gitfrance.fr et www.gitinitiative.com), fondatrice du Groupe international de travail-GIT « Liberté de recherche et d'enseignement en Turquie », désigne les principes de cette initiative. Ses membres * ne peuvent impliquer le GIT dans des positions qui excéderaient le domaine de la recherche, de l'enseignement et de la défense de leurs libertés - lesquelles sont une part essentielle des libertés fondamentales dans un pays démocratique. Fort des acquis de la recherche effectuée sur les génocides, le GIT s’oppose aux négationnismes, notamment du génocide arménien. Le GIT ne prend pas parti (mais laisse bien sûr ses membres s’exprimer comme ils le souhaitent) dans le débat sur le bien-fondé des lois pénalisant la négation des génocides ou tout autre controverse ne relevant pas de ses objectifs, à savoir : la défense des libertés académiques, scientifiques et intellectuelles dans les cadres mêmes où elles s’exercent et se déploient, et la défense de ceux qui, pour les avoir pratiquées, sont persécutés ; l’organisation d’une solidarité internationale des chercheurs, des jeunes chercheurs étudiants, des professeurs, des traducteurs, des éditeurs en faveur de ces libertés, et l’information de l’opinion publique sur cette solidarité ; la production et la diffusion de connaissances sur les personnes et les savoirs composant les communautés intellectuelles à nouveau menacées en  Turquie.

Bien amicalement.

Hamit Bozarslan, Cengiz Cağla, Yves Deloye, Vincent Duclert, Diana Gonzalez, Ferhat Taylan, co-fondateurs de l’initiative GIT

* sont membres du GITinitiative (et de ses branches nationales) les personnes appartenant aux domaines académiques, scientifiques et intellectuels qui ont signé la Déclaration inaugurale du 21 novembre 2011 ou qui ont manifesté leur souhait de participer à l’activité d’une branche nationale du GIT sans apparaître publiquement (il suffit d’indiquer par écrit ce souhait et de communiquer une adresse électronique).

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Dimanche 15 janvier 2012 7 15 /01 /Jan /2012 09:13

Vendredi 13 janvier, une nouvelle vague d’arrestations de la police turque a touché les milieux des élus kurdes, des syndicalistes et des défenseurs des droits humains. Voici des informations en provenance de l’association des droits de l’homme :

« This morning a big wave of police raids and searches this time in unions, NGO's and every provincial and district organisation offices of BDP, carrying out searches from morning till late at night, meaning that they want to find, if not, invent "proof" for closing down the party. But what was  alarming was that Diyarbakir IHD office was raided by anti-terror teams and in Istanbul almost all head of BDP district organisations were taken under custody. When I say NGOs, for example we have a very big confederation of civil servants' union, called KESK, which has tens of thousands of members, very powerful with a truly opposition spirit, supporting Kurds rights actively. All the offices of KESK were also raided and people were taken under custody. Any time Istanbul IHD might be under police attack. They decided to blockade the pro-Kurdish opposition at the widest scale as possible, making the widest segments of the civil opposition intimidated and ineffective, totally suppressed so that  the Kurds are left all alone. This is not the Kurdish issue anymore, it is the democracy and order of law with all basic human rights which are now under threat. » (source IHD Istanbul)

Par gitfrance
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Vendredi 13 janvier 2012 5 13 /01 /Jan /2012 19:44

[Nous attirons l’attention de l’opinion publique sur les pratiques subies par M. Mahmut Alınak à la prison n°2 de type F de Kocaeli, où il est détenu en raison des articles qu’il a rédigés.

M. Halit Sinan Alınak (avocat)]

A M. Recep Tayyip Erdoğan,

Présidence de conseil,  Ankara

 

L’HUMANITE EST MORTE !

 

J’ai connu les prisons du 12 Septembre [coup d'Etat militaire de 1980, ndt]. J’y ai subi des tortures graves mais je n’ai jamais été fouillé à corps. Pourtant cette fois j’ai bien été fouillé à corps en prison, à notre époque où votre gouvernement  n’arrête pas d’évoquer à toute occasion des notions comme « la justice divine, la fraternité et les droits de l’homme ».

Moi-même et sept autres détenus, nous avons été fouillés exactement 19 fois à la prison n° 2 type F [quartiers de haute sécurité, ndt] de Kandıra, depuis notre entrée, menottés, jusqu’à notre arrivée aux locaux de l’administration. Non seulement nous avons été passés aux rayons X, mais nous avons été fouillés jusque dans nos chaussures. Malgré cela, dans les locaux de l’administration, nous avons dû nous déshabiller, comme si nous étions suspectés de trafic de drogue. Nous avons collectivement refusé de nous déshabiller, en dénonçant le caractère déshonorant de cette demande. Nos avions été arrêtés un samedi. Le lundi, on nous a enfermés dans une cellule d'isolement pour y attendre l’intervention des équipes qui, nous a-t-on menacé, nous forceraient à nous déshabiller. Nous avons attendu à peu près trois heures dans cette cellule glacée. Mes compagnons étaient très jeunes, je n’ai pas pu supporter l’idée qu’ils seraient battus et forcés à se déshabiller. Nous avons donc décidé de déclarer que nous n’allions pas nous déshabiller de nous-mêmes, mais s’ils voulaient nous fouiller à corps, qu’ils devaient eux-mêmes nous enlever nos vêtements. Ainsi ils nous ont fouillés dans une pièce séparée, en nous déshabillant un par un. Après coup, nous avons su que dans toutes les maisons de détention de type F, cette pratique était en vigueur.

Qu'est-ce que cela signifie ? Est-ce humain ? Quelle conscience, quel Livre, quelle justice, quelle religion peut permettre une telle pratique ? Vous aviez dit : « Nous aimons notre Créateur par ce qu’il nous a créés » ; vos paroles n’ont plus de sens, Monsieur le Président du Conseil !

Je me demande comment vous et vos ministres, vos députés, vos préfets et sous-préfets pouvez dormir tranquillement, alors que toutes ces cruautés se déroulent sous  le contrôle de votre gouvernement.

En tant que détenus, nous sommes censés avoir certains droits humains. Or l’humanité est absente de vos prisons. Nous sommes traités comme des esclaves, voilà quel est notre statut. A chaque visite d'un avocat, nous sommes fouillés à six points différents, jusque dans nos chaussures. Il nous est interdit de mettre les mains dans les poches, ou de porter une montre. Et nous sommes obligés de rester debout lorsque nous déposons une lettre ou une requête aux gardiens. Il s’agit ici d’un isolement semblable à celui des les prisons américaines, type Guantanamo. 24 heures sur 24, nous sommes sur le sol en béton de notre cellule. Nous n'avons même pas le droit de disposer sous nos pieds un bout de planche de bois pour ne pas tomber malades. Quand on nous transfère au tribunal, nous devons attendre des heures, menottés, dans les fourgons cellulaires. Bref, on nous laisse pourrir physiquement, mentalement et moralement, simplement pour nous tuer.

Monsieur Erdogan, vous nous avez entassés dans des prisons en nous qualifiant de « terroristes », mais ces procédés qui entachent votre gouvernement ne seraient même pas appliquée à des animaux. Quand par inadvertance nous faisons du mal à une bête, nous le regrettons, nous nous en excusons. Mais nous gardons en nous le regret toute notre vie.

Et vous? Ce n'est pas nécessaire de demander! Cela sied à votre pouvoir!

Je ne vous envoie pas ce fax pour vous demander de mettre fin à ces traitements inhumains. Je ne fais même pas cette demande. C'est simplement pour prendre date. Ne jetez pas ce fax à la poubelle, confiez-le aux archives de la présidence du conseil, pour le jour où vous vous vous direz: “Il faut que je demande des excuses”.

Monsieur Erdogan,

Après la mort il n'y a plus rien. Si je devais passer ma vie à baisser la tête, j'attendrais la mort avec impatience.

Mahmut Alınak

                                                                                  Kars ve Şırnak eski Milletvekili

                                                                                  Kandıra 2 Nolu F Tipi Cezaevi

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Jeudi 12 janvier 2012 4 12 /01 /Jan /2012 22:09

APPEL du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France : « Soutenons l'édition et la diffusion en langue turque, d'ouvrages relatifs au génocide des Arméniens »

 

Madame, Mademoiselle, Monsieur,

La Maison d'édition "BELGE ULUSLARARASI YAYINCILIK", créée par Ragip ZARAKOLU, toujours incarcéré, avec son fils Deniz, est mise en péril par les multiples dépenses de procès intentés contre elle en Turquie.

 

La maison d'édition fonctionne grâce au jeune fils Sinan et de quelques amis ; mais pour combien de temps ?

 

Le CCAF lance une opération de soutien avec un double objectif :

1 - Financer les opérations de traduction d'ouvrages en cours et commander le plus grand nombre de livres édités en langue turque, relatifs au Génocide des Arméniens


2 - Mais surtout, faire don de ces livres à :

des bibliothèques d'universités turques,
des bibliothèques municipales turques
des ONG en Turquie pour qu'ils les distribuent à leur tour.

Nous vous invitons à prendre connaissance de notre opération sur notre page Internet :

 

http://www.ccaf.info/zarakolu/soutien.htm  

 

Nous souhaitons vous associer à cette opération.

 

 Ragip Zarakolu a été le premier à avoir brisé le tabou du génocide arménien en Turquie. 

Il en paye le prix.

Nous comptons sur vous pour traduire notre reconnaissance et notre soutien.

 

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Mercredi 11 janvier 2012 3 11 /01 /Jan /2012 00:46

 

 

Séminaire « Recherches sur la liberté de la recherche en Turquie » 

Organisé par la branche française du

Groupe international de Travail (GIT)

« Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie »

 

 

Première séance, le 6 janvier 2012, à Paris, EHESS.

 

La première séance du séminaire s’est donc tenue le 6 janvier. Elle a été très riche et constructive. Elle a souligné en introduction le caractère très alarmant de la situation turque au regard des libertés fondamentales, les menaces grandissantes sur les chercheurs et la recherche indépendante en Turquie, le développement d’un nouveau pouvoir d’Etat, toutes ces données soulignant la fin définitive du « printemps intellectuel » en Turquie des années 2000 et l’entrée dans un régime d’oppression politique et de violence d’Etat. Deux sujets particulièrement conduisent l’Etat et le gouvernement à frapper les intellectuels, 1/ lorsque ces derniers persistent dans leur volonté de se saisir des « sujets sensibles », 2/ lorsqu’ils constituent des dissidences tant en Turquie même qu’à l’étranger, surtout si celles-ci émanent de Turcs qui ne peuvent être classés comme kurdes ou autres minoritaires « comploteurs » (aux yeux du gouvernement et de l’Etat turcs s’entend).   

 

 

1/ Point d'information sur les collègues détenus en Turquie, sur les menaces actuelles ; les actions possibles de solidarité ; l’organisation d’une plate-forme d’information et de collecte d’information

 

La discussion a porté sur les moyens de connaître les identités des personnes détenues, professeurs, chercheurs, journalistes d’investigation, étudiants, traducteurs, éditeurs. Une position commune a été fixée : il ne sera pas possible au GITFrance d’établir cette liste par ses propres moyens, même en comptant sur l’aide des autres branches nationale du GITinitiative ; pour certaines catégories de détenus (les journalistes, les professeurs, .. ) des associations professionnelles ou généralistes (type Amnesty) existent qui font déjà un très bon travail, il faudra donc prendre contact avec eux et les inciter à redoubler d’efforts ; en revanche, il existe un vrai problème d’information et d’absence d’associations de veille pour les étudiants. Aussi a-t-il été décidé que le GITFrance allait créer un sous-groupe chargé des étudiants emprisonnés en Turquie. Ce sous-groupe Etudiants en Turquie s’occuperait aussi de la rédaction et de l’envoi des lettres du GIT à tous les détenus en Turquie, et animera une séance du séminaire sur : « Etre étudiant en Turquie aujourd’hui. Conditions d’étude, conditions d’existence » (voir plus bas).  L’activité de ce sous-groupe viserait à produire un savoir de première main sur la situation des étudiants, à établir un corpus précis des étudiants détenus, condamnés ou anciennement détenus, et à coordonner les actions du même type dans d’autres branches du GIT. Le GITinitiative ne souhaite pas, en agissant en faveur de prisonniers emblématiques, de se désintéresser des anonymes. Ce sous-groupe du GITFrance est là pour le prouver particulièrement. Le corpus établi pourrait servir à des études de type sociologique ou historique.

 

 

2/ Réflexion sur l’initiative GIT, ses atouts, ses limites. La question de la veille documentaire et scientifique.

 

a. On a insisté sur l’importance du type d’action inaugurée par la création du GITinitiative, à savoir la démarche professionnelle (i.e. académique et scientifique). Cela implique de travailler en chercheur sur la situation des libertés en Turquie, sur les conditions de la recherche et de l’enseignement, sur les processus judiciaires visant les libertés de recherche et d’enseignement. Cela amène à pouvoir mobiliser des revues de turcologie et des associations disciplinaires sur le modèle de l’Association française de science politique, à organiser des panels ou des journées d’études sur ces sujets. Le séminaire du GITFrance participera de cette démarche et de cet esprit (voir plus bas). La force du GITinitiative, qu’il s’agit de développer encore, est de se présenter non comme des actions nationales, mais comme relevant effectivement d’une internationale de chercheurs (au sens large). Cette définition du GITinitiative constitue un atout dans la mobilisation de l’opinion publique via les médias et les organisations internationales – ceux-ci accordant de la confiance dans les actions de chercheurs lesquelles apportent des savoirs inédits et légitimes.  Cela permet aussi de « dénationaliser » les actions, c’est notamment important pour les chercheurs français dont un contexte où la France est actuellement « inaudible » en Turquie : ce handicap peut être contourné par le GITFrance grâce à son identité scientifique et universitaire.

 

Afin de soutenir cette politique de mobilisation de l’opinion et de logique de réseaux, un sous-groupe Action internationale a été créé au sein du GITFrance. Ce sous-groupe a notamment pour mission de contacter les médias, les ONG, de recenser les informations de la presse internationale et éventuellement de les traduire, de susciter aussi de nouvelles signatures (les listes de signataires sont préparées par Vincent Duclert, Hamit Bozarslan, Diana Gonzalez et Ferhat Taylan), et de répondre aux demandes des différentes des branches créées (par celle de North America souhaitant que des contributions lui soient adressées pour leur blog http://gitamerica.blogspot.com/ ).    

 

b. Relativement à la connaissance par l’opinion publique de l’initiative GIT et à la vocation recherche et production de savoir du GIT, le site www.gitiniative.com sert actuellement de fil quotidien d’informations générales stabilisées. Il sera envisagé à terme de faire de évoluer ce site vers la création d’un véritable outil de travail type « carnets de recherche » / publication en ligne de textes et archivage des données. Les responsables des branches du GIT peuvent utiliser directement le site pour publier des annonces, notamment relatives à l’activité des branches.

Il existe également, pour la connaissance la plus large du GITInitiative, la page globale sur Facebook :

http://www.facebook.com/pages/GIT-Initiative/288505904533560

 

 

3/ Organisation du GITFrance. Ses relations avec les collègues de Turquie en charge du GIT.

 

 

a. Deux sous-groupes ont donc été créés (voir plus haut), Etudiants en Turquie et Action internationale.

 

 

b. Un troisième sous-groupe est constitué, afin de travailler aux échanges avec les collègues en charge des activités du GIT en Turquie.

 

c.  Un nouveau sous-groupe a été envisagé après la séance, portant sur les « sujets sensibles » qui aujourd’hui animent principalement la répression en Turquie, avec le génocide arménien et la question kurde. On considérera s’il devra être nécessaire, pour des raisons pratiques de travail intellectuel, de séparer parfois les études conduites spécifiquement sur les deux sujets.  

 

d. Il serait important aussi qu’un sous-groupe puisse se constituer autour des pratiques judiciaires et pénitentiaires de l’Etat et du gouvernement turcs. Nous lançons un appel à la constitution de ce sous-groupe.

 

e. Ces sous-groupes fonctionnent de manière autonome, avec un ou deux responsables coordonnant chaque équipe (avec leur adresse e-mail pour contact). Ce ou ces responsables pourront, au nom de son sous-groupe et du GITFrance, poster des informations sur l’actuel site de la branche française www.gitfrance.fr.

 

f. Le GITFrance s’organise autour de ces quatre ou cinq sous-groupes. Il propose également un séminaire de recherche sur la recherche (voir plus bas).

 

g. L’actuel site www.gitfrance.fr du GITFrance fonctionne comme un fil quotidien d’information. Il sera envisagé de créer un second site, par exemple sur la plate-forme hypothèses.org, afin de disposer d’un véritable outil de travail type « carnets de recherche » / publication en ligne de textes et archivage des données. Un appel a été lancé, notamment en direction de doctorants, pour la création de ce nouveau site, sachant que la diffusion du savoir scientifique et la création d’outils d’information scientifique appartiennent désormais pleinement aux carrières de chercheurs..

 

 

4/ Le séminaire « Recherches sur la Liberté de recherche en Turquie »

 

La discussion a été également très fructueuse sur ce plan.

 

 

a. Le séminaire sera présenté comme séminaire collectif de recherche à l’EHESS (et non de l’EHESS). Le groupe initial des responsables du séminaire (Hamit Bozarslan, Cengiz Cağla, Yves Déloye, Vincent Duclert, Diana Gonzalez, Ferhat Taylan) sera élargi à d’autres enseignants et étudiants (ces derniers devant désigner en leur sein deux ou trois représentants). Il est préférable de donner au séminaire le titre : « Recherches sur la liberté de recherche en Turquie ».

 

 

b. Plusieurs thèmes de séance ont été proposés. Les intervenants de ces séances futures les organiseront et les prendront en charge (et assumeront ou délégueront la rédaction d’un compte rendu). Il faudra décider des dates en fonction des thèmes (la prochaine séance est d’ores et déjà programmée). Nous remercions à l’avance les initiateurs de ces thèmes de bien vouloir définir une date (le 27 janvier, 17 à 19 h,  id, amphithéâtre ; le 3 février, 17 à 19 h,  id, amphithéâtre ; le 24 février, 17 à 19 h, salle n° 8 ; le 23 mars, 17 à 19 h, salle 8 ; le 11 mai, 17 à 19 h, salle 8)

Nous avons huit thèmes, nous disposons de cinq séances, il convient donc de déplacer trois thèmes si possibles vers la journée d’étude. 

Le point d’interrogation suivant un nom signifie que l’intervenant a été envisagé, mais qu’il n’a ni donné son accord ni même été sollicité formellement.

 

27 janvier : « L’édition dangereuse en Turquie »

 

« Etre étudiant en Turquie aujourd’hui. Conditions d’étude, conditions d’existence » (sous-groupe Etudiants)

 

« Faire terrain en Turquie »

 

« L’autonomie du champ intellectuel »

 

« Les soutiens à la dissidence intellectuelle. Etude comparée sur les cas soviétique, algérien, turc » [thème qui peut s’intégrer à la journée d’étude, en forme de conclusion ou de table ronde, voir plus bas]

 

« Idéologie et pratiques de la négation d’Etat » [thème qui peut s’intégrer à la journée d’étude, voir plus bas]

 

23 mars « Büsra Ersanli, universitaire, chercheuse, intellectuelle en Turquie »

 

« Du procès Ergenekon au procès KCK: continuités des dispositifs juridico-médiatiques » [thème non discuté lors de la séance et proposé par la suite ; thème qui peut s’intégrer à la journée d’étude, voir plus bas]

 

c. La journée d’étude du 22 juin (nouvelle date, amphithéâtre de l’EHESS, 105 bd Raspail) portera sur l’étude des dispositifs de pouvoir visant à l’éradication de la liberté intellectuelle, à partir du cas de la Turquie et d’autres exemples. Un appel à contribution est lancé auprès de tous.

Contributions déjà envisagées :

 

Pour la Turquie, 

 

« Quelle expérience de la prison pour les actuels dirigeants de l’AKP ? »

 

« Du procès Ergenekon au procès KCK: continuités des dispositifs juridico-médiatiques »

 

Un juriste, pour une vision historique du droit anti-liberté d’expression en Turquie ?

 

« Idéologie et pratiques de la négation d’Etat » [thème qui peut s’intégrer à la journée d’étude, voir plus bas]

 

 

Pour des points de comparaison

 

Sur les « lois scélérates » dans la République française à la fin du XIXe siècle ……… etc.

 

 

Table ronde conclusive

 

« Les soutiens à la dissidence intellectuelle. Etude comparée sur les cas soviétique, algérien, turc »

 

 

d. Ce séminaire et cette journée de travail doivent être l’occasion de pouvoir réunir et entendre des collègues animateurs d’autres branches du GIT. Ceux qui ne peuvent se déplacer peuvent adresser des communications écrites qui seront lues et diffusées.

 

e. La venue de collègues de Turquie en France peut donner l’occasion de les inviter au séminaire.

 

 

 

Par gitfrance
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Site de GIT France (Groupe international de travail)

L'initiative GIT

GIT France est la branche française du

Groupe de travail international (GIT)

« Liberté de recherche et d’enseignement en Turquie », une initiative internationale d’universitaires, de chercheurs, d’étudiants, de traducteurs et d’éditeurs née à Paris le 21 novembre 2011

 

sites d’nformations globales :

www.gitiniative.com

http://www.facebook.com/pages/GIT-Initiative/288505904533560?ref=ts

   

Branches du GIT dans de nombreux pays :

Branche en France : www.gitfrance.fr

Branche en Amérique du Nord : http://gitamerica.blogspot.com/

 

Branche au Royaume-Uni : Dr. Cengiz Gunes (cgunes07@gmail.com); Dr. Derya Bayir (deryabayir@gmail.com); Dr. Prakash Shah ( prakash.shah@qmul.ac.uk); Dr. Kerem Oktem (kerem.oktem@sant.ac..uk)

 

Branche en Suisse :

info@sfst.ch 

 

Branche en Turquie :  http://gitturkiye.com/  

Dr. Zeynep Gambetti (zgambetti@gmail.com) ; Dr. Nesrin Uçarlar (nesrinucarlar@gmail.com)

 

Branche en Allemagne : http://gitgermany.wordpress.com/

gitgermany@yahoo.de

 

Branche en Grèce : Vasiliki Petsa ()

 

Branche en Italie : http://gititalia.wordpress.com/

Pour suivre l'actualité des libertés en Turquie

http://www.susam-sokak.fr/ (Blog d'Etienne Copeaux, historien de la Turquie)

http://istanbul.blog.lemonde.fr/ (Blog de Guillaume Perrier, correspondant du Monde en Turquie)

http://turquieeuropeenne.eu/ (site d'actualité et de traductions d'articles)

https://akgonul.wordpress.com/2011/12/ (Blog de Samim Agkönül, historien et politiste)

http://www.imprescriptible.fr/  (sur le génocide arménien)

(liste non exhaustive)

GITinitiative

 

 

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